Que pensent les scientifiques du réchauffement climatique ?

Différents éléments sont susceptibles d’influencer le climat : lorsque l’activité solaire augmente, la planète reçoit plus d’énergie et se réchauffe, quand les volcans entrent en éruption, ils émettent des particules dans l’atmosphère qui renvoient la lumière du soleil, provoquant un refroidissement de la planète, lorsque la quantité de gaz à effet de serre augmente dans l’atmosphère, la planète se réchauffe, et on parle alors de réchauffement climatique.

De nos jours, la force motrice dominante est générée par les activités humaines, plus précisément des émissions de gaz à effet de serre additionnelles provoquées par ces activités. 

Les changements climatiques que nous avons pu observer par le passé nous indiquent que le climat est très sensible aux gaz à effet de serre dont nos activités continuent à considérablement augmenter la présence dans l’atmosphère terrestre.

Les académies des sciences de 19 pays (dont la France) se sont accordées à propos du fait que les activités humaines soient la cause du réchauffement planétaire, en plus des organismes scientifiques qui étudient la climatologie, dont fait partie le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), créé en 1988 dans le but de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles, ainsi que les stratégies de parade à adopter.

Qu’est-ce que le consensus scientifique ?

Le consensus scientifique sur le réchauffement climatique est constitué de rapports de synthèse, de déclarations d’organisations scientifiques d’importance nationale et internationale, mais aussi de sondages d’opinion recueillis auprès de divers climatologues. 

Actuellement, c’est la communauté scientifique dans son ensemble qui cautionne la position du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de janvier 2001, qui évaluait qu’un nombre croissant d’observations démontrent la réalité du réchauffement climatique, et que le réchauffement observé depuis les 50 dernières années est en majeure partie attribuable à l’activité humaine. Plus exactement, 97 % des climatologues actifs en recherche appuient le consensus.

De plus, aucun corps scientifique de calibre national ou international n’a contesté cette allégation depuis 2007, malgré que certaines organisations n’aient pas pris position.

En outre, les rapports de synthèse examinent la littérature scientifique, qui elle-même rassemble les résultats d’études individuelles, dans le but d’améliorer la compréhension complète d’un phénomène, mais également d’avoir une vue globale de connaissances actuelles.

Le rapport du Giec de 2007 conclut que “l’activité humaine est probablement la cause de plus de 90% du réchauffement climatique global. Le réchauffement global dans ce cas-ci réfère à une hausse de 0,75 degré de la température globale moyenne depuis les 100 dernières années”.

La situation ne s’arrange pas au fil du temps, puisque le rapport du GIEC datant de 2014 conclut à son tour que “ l’influence de l’homme sur le système climatique est manifeste et de plus en plus forte et que l’on observe ses incidences sur tous les continents et dans tous les océans”.

Actuellement, le GIEC a largement entamé son 6ème cycle. Le rapport ne sera finalisé qu’en 2022, en raison de la crise sanitaire, cependant, les grandes lignes en ont été définies et peuvent être consultées sur le site du GIEC.