Réchauffement climatique : qui sont ceux qui le nient ? 

Qui sont les climatosceptiques ? 

Au sein des domaines scientifiques, intellectuels ou encore politiques, il réside bon nombre de personnes n’adhérant pas à la théorie du réchauffement climatique, et encore moins au fait qu’il puisse être causé par les activités humaines.

On les nomme généralement les climatosceptiques, car ils ne croient pas en un réchauffement global de la Terre, et pensent que même si le réchauffement climatique était avéré, l’être humain n’en serait pas responsable : le réchauffement climatique serait tout simplement une conséquence naturelle du cycle immuable de notre planète, qui alterne entre phases de glaciation et hausse des températures.

Certains climatosceptiques vont jusqu’à avancer que si le réchauffement de la planète est un phénomène écologique naturel, il pourrait même avoir des conséquences positives sur la planète.

Il n’y’a cependant pas de définition propre ni de “profil type” du climatosceptique, puisque ces personnes peuvent avoir des opinions divergentes, et parfois indépendantes les unes des autres : certains climatosceptiques vont simplement rejeter en bloc l’idée d’un réchauffement climatique, alors que d’autres reconnaitront  un changement, sans pour autant désigner les activités humaines comme responsables.

Le climatoscepticisme dans le domaine scientifique

Selon certains climatosceptiques, les fondements scientifiques qui établissent la responsabilité des activités humaines sur le réchauffement climatique sont trop fragiles pour être avérés. 

Certains scientifiques reconnus tels que Richard Lindzen, ou encore les deux prix Nobel Ivar Giaever et Kary Mullis sont régulièrement cités par ces individus.

En France, parmi les grands chercheurs que l’on peut qualifier de climatosceptiques, on trouve notamment Jean-Claude Pont.

Bien qu’il n’existe pas de “portrait type” du climatosceptique, l’ensemble des personnes partageant ces convictions dans le monde se basent plus ou moins sur la même théorie, visant à minimiser l’influence du CO2 sur la température Terrestre. 

En outre, Ils affirment que la planète aurait souvent connu, au cours de son histoire, une situation semblable à celle que nous connaissons actuellement et condamnent de ce fait une psychose planétaire injustifiée à leurs yeux.

Les climatosceptiques dans le monde politique 

Les climatosceptiques sont de plus en plus nombreux à s’exprimer dans le monde politique, et parmi eux, certains se sont même vus attribuer la place de chef d’état. Ils ont donc agi en conséquence, en restreignant l’intervention ainsi que les subventions d’État dans le secteur environnemental et écologique. 

L’ex-président des États-Unis, Donald Trump, est certainement le plus connu d’entre eux :

Il a plusieurs fois prétendu que le réchauffement climatique était une affabulation, et a fait sortir son pays des Accords de Paris le 1er juin 2017, pour ensuite énoncer sa théorie selon laquelle “le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois, dans le but de rendre l’industrie américaine non compétitive”, théorie qui sera finalement contredite par la Nasa.

Le climatoscepticisme dans le monde politique Français est également présent, malgré qu’il soit légèrement plus nuancé. 

Parmi les personnalités politiques ayant pu s’exprimer au sujet du réchauffement climatique et affirmer qu’ils n’étaient pas de cet avis, on trouve notamment la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen, ou encore l’ex-président de la République,  Nicolas Sarkozy.

Actuellement, le réchauffement climatique n’est pas une préoccupation centrale dans le débat politique français, et celui-ci ne permet pas de cerner précisément les différentes positions de l’ensemble des personnalités politiques à ce sujet.