Qu’est-ce que le taux de PPM ? 

Les  PPM  (partie par million) sont une unité de mesure utilisée par les scientifiques pour calculer le taux de pollution dans l’environnement, dans le but de savoir combien de molécules de polluants sont réparties sur un million de molécules d’air.

Les PPM permettent donc de rendre compte de manière relativement simple de la quantité de pollution dans une masse d’air donnée ainsi que de l’impact néfaste de ces polluants sur l’atmosphère.

Actuellement, le taux de ppm enregistrés dans l’atmosphère est plus élevé qu’il ne l’a jamais été auparavant, ce qui représente un véritable danger pour l’environnement.

 

Les principaux polluants responsables du taux de ppm dans l’atmosphère

Malgré que la part majoritaire de la hausse du taux de CO2 moyen dans l’atmosphère soit liée aux activités industrielles qui pratiquent la combustion des énergies fossiles, le particulier participe également à cette hausse, notamment par le trafic routier, ou par le chauffage de son habitation.

L’association de ces multiples facteurs crée une telle pollution que le taux de ppm dans l’atmosphère ne cesse de s’accroître au fil des ans.

 

Les principales activités polluantes pour l’atmosphère

  • Les centrales thermiques
  • Les industries
  • Le chauffage domestique
  • Le trafic routier

 

Les principaux polluants qui participent à l’augmentation du taux de molécules dans l’atmosphère

  • Les oxydes de carbone (CO, CO2)
  • Les oxydes d’azote (NOx) 
  • Les métaux lourds 
  • L’ozone troposphérique 
  • Les Composés Organiques Volatils (COV), dont les hydrocarbures
  • Les particules 

 

 

Qui effectue les mesures du taux de PPM dans l’atmosphère ? 

En France, les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) sont chargées d’effectuer les mesures de pollution de l’air et le taux de ppm dans l’ensemble du territoire français.

Pour accomplir cette mission, les AASQA ont à leur disposition des matériels technologiques particuliers, tel que la chimiluminescence ou encore la radiométrie.

En plus d’être un indicateur singulier et particulièrement précis, le calcul du taux de ppm dans l’atmosphère permet de cibler les lieux ainsi que les activités et les zones les plus polluées.

Ce ciblage a pour but de comprendre les principales origines polluantes pour ensuite les résorber et les réguler.

 

Comment calculer son indice PPM en tant que particulier ?

De nos jours, l’indice PPM commence progressivement à se populariser, notamment en Asie orientale et en Occident, cependant, il reste encore plutôt méconnu aux yeux du grand public et surtout du consommateur, ce qui est à déplorer, puisque connaître cet indice peut favoriser une meilleure prise de conscience de chaque individu en ce qui concerne les enjeux climatiques et environnementaux.

Cette prise de conscience peut être bénéfique à la préservation de l’écosystème en se traduisant par des gestes individuels de la part de chaque particulier.

Un consommateur avisé est souvent un consommateur plus attentif à ses gestes du quotidien et notamment à ses activités polluantes.

Il existe aujourd’hui sur le marché de nombreux appareils de mesure du CO2 qui permettent aux particuliers de connaître leur taux de pollution chez eux.

Ces appareils de mesure présentent l’intérêt de suivre de manière continue la qualité de l’air intérieur et peuvent également mettre en évidence des pics d’émission.

Cependant, il est impératif d’avoir en complément un “questionnaire d’accompagnement de la mesure”, où toutes les activités des occupants sont répertoriées et expliquées, afin de permettre à l’utilisateur de comprendre l’interprétation des courbes ou des valeurs observées.

 

 

Une concentration de CO2 plus élevée que jamais

Le 11 mai 2020, ONU Environnement a annoncé que les concentrations mensuelles moyennes de CO2 dans l’atmosphère ont atteint en avril 2020 le taux de 416,21 parties par million, ce qui représente le niveau le plus élevé jamais enregistré depuis le début des relevés, en 1958.

Ce triste constat provient d’une analyse des relevés réalisés par l’agence nationale américaine ESRL (Earth Systems Research Laboratories) à Hawaï sur son site de Mauna Loa.

 

Dégradation du taux de croissance au fil des ans

Aux prémices de la civilisation humaine, l’atmosphère contenait approximativement 280 ppm de CO2.

En 1981, la première station de mesure de la concentration du CO2 enregistrait une valeur de 339 ppm, et franchira le seuil des 350 ppm en 1986.

D’après James Hansen, célèbre climatologue de la NASA, en dépassant cette limite de 350 ppm, “la planète entre dans une zone d’incertitude”.

Dans les années 1980, le taux de croissance de la concentration du CO2 n’était que de 1,3 ppm par an. Depuis 2012, il dépasse 2 ppm par an.

 

 

Les risques d’un taux de molécules trop nombreux 

Actuellement, le taux moyen de ppm dans l’atmosphère avoisine les 415 parties par million.

415 parties par million signifient qu’il y a 415 molécules de dioxyde de carbone sur 1 million de molécules d’air. En d’autres termes, cela signifie qu’il y a 415 molécules polluées sur 1 million de molécules d’air.

À titre d’exemple, durant la révolution industrielle du XIXe siècle et la combustion massive des énergies fossiles.

En 2010, ce taux s’est élevé à 390 ppm, ce changement est responsable d’une hausse de la température moyenne globale de 0,74°C entre 1906 et 2010.

La situation est aujourd’hui devenue alarmante, puisque les prévisions estiment que le taux de ppm moyen dans l’atmosphère aura atteint les 450 en 2030.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime que cette température serait susceptible d’augmenter de 2 à 6°C avant la fin du 21e siècle, si aucune mesure n’est mise en place.

Les risques d’un taux de molécules trop élevé sont nombreux pour l’homme et pour l’ensemble de l’écosystème, il faut savoir qu’à partir de 0,1 % de pollution de l’air (1 000 ppm), les conséquences sur la santé peuvent être irréversibles et entraîner de lourdes séquelles : maladies respiratoires, maladies cardio-vasculaires, asthme…

De plus, l’impact sur le réchauffement climatique est d’autant plus grave, car plus l’indice moyen augmente, plus on observera au fil des années une croissance importante de la chaleur atmosphérique.

Le record de concentration de CO2 dans l’atmosphère actuelle laisse donc perplexe les scientifiques, puisque la biodiversité dans son ensemble est menacée par la hausse des molécules polluantes dans l’atmosphère.

 

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